"Nous n'appartenons à personne sinon au point d'or de cette lampe inconnue de nous, inaccessible à nous, qui tient éveillés le courage et le silence" R. Char
Un peu de douceur dans un monde... Découvrez le style "un nuage de lait dans une tasse de thé"" made in Cévennes by Lombard and Thiriez. Ecoutez quelques extraits du spectacle sur le site de l'Art-Scène :
Pour commémorer l'armistice le 11 novembre, les choristes des P'tits matins de Lasalle ont interprété :
- la chanson de Craone (auteur inconnu, adaptation d'une chanson populaire, par les soldats au front en 1917 : 200 000 morts en deux mois après l'offensive du général Nivelle au Chemin des dames...)
- la Butte rouge (Monthéus),
- Non plus de larmes (no more weepings),
- le Canon de la paix (d'après Romain Rolland).
Le débat autour du choix des chansons nous a amené à évoquer Jean Jaurès, socialiste et pacifiste, et son assassinat. Il n'est pas inutile de savoir que son assassin déclara : « j'ai abattu le porte-drapeau, le grand traître de l'époque de la loi de trois ans (de service militaire), la grande gueule qui couvrait tous les appels de l'Alsace-Lorraine. Je l'ai puni, et c'était le symbole de l'ère nouvelle, et pour les Français et pour l'Étranger ». Il fut jugé après la guerre (en 1919) et acquitté au motif que son acte était d'ordre "passionnel" et que la passion qui l'animait (le patriotisme) était de nature noble. Comme le souligne le journal L'Ouest-Eclair : "Ce résultat était prévu. Aussi fut-il accueilli sans étonnement par le public...". Sa veuve fut même condamnée aux dépens du procès.
Il y eu tout de même quelques réactions, notamment celle d'Anatole France, prix Nobel de littérature en 1921 et proche de Jean Jaurès : « Travailleurs, Jaurès a vécu pour vous, il est mort pour vous. Un verdict monstrueux proclame que son assassinat n’est pas un crime. Ce verdict vous met hors la loi, vous et tous ceux qui défendent votre cause. Travailleurs, veillez ! »
L'église Saint-Pierre de Lasalle a accueilli dimanche 13 octobre un remarquable concert donné par le Choeur romantique et moderne de Nîmes (dirigé par Jean-Pierre Neel) au profit de l'association Terre des enfants (1), avec le Requiem de Fauré au programme. Rappelons que le Requiem (= repos) est une messe donnée pour un enterrement ou en l'honneur d'un mort. Son nom vient du début de la prière : Requiem æternam dona ei, Domine, et lux perpetua luceat ei (Seigneur, donne-lui le repos éternel, et que la lumière perpétuelle luise pour lui).
Le magnifique choeur nîmois a séduit une nombreuse assistance mais n'a apparemment pas enregistré de video. Il faudra "se contenter" (!) ici d' entendre des professionnels pour ressentir ce qu'est le caractère tout à fait hors du commun de cet oeuvre "profonde, voluptueuse et lumineuse" :
et la Maîtrise de Radio-France, avec qui... c'est magnifique aussi !
Le Requiem est composé de sept parties :
I. Introït et Kyrie (Ré mineur)
II. Offertoire (Si mineur)
III. Sanctus (Mi bémol majeur)
IV. Pie Jesu (Si bémol majeur)
V. Agnus Dei et Lux Aeterna (Fa majeur)
VI. Libera me (Ré mineur)
VII. In Paradisum (Ré majeur)
Le texte du "Libera me" (6ème partie) qui a été donné en rappel est révélateur de l'esprit de la prière chantée aussi bien dans les rites catholique, orthodoxe, anglican, luthérien... :
Libera me, Domine, de morte æterna, in die illa tremenda, in die illa. Quando coeli movendi sunt, quando coeli movendi sunt et terra. Dum veneris judicare saeculum per ignem. Tremens, tremens factus sum ego, et timeo, dum discussio venerit at que ventura ira. Dies illa, dies iræ, calamitatis et miseriæ. Dies illa, dies magna et amara, amara valde. Requiem æternum donna eis, Domine, et lux perpetua luceat eis, luceat eis. Libera me, Domine, de morte æternum, in die illa tremenda, in die illa. Quando coeli movendi sunt, quando coeli movendi sunt et terra. Dum veneris judicare saeculum per ignem. Libera me, Domine, de morte æterna. libera me, Domine.
Délivre-moi, Seigneur, de la mort éternelle, en ce jour redoutable où le ciel et la terre seront ébranlés, quand tu viendras éprouver le monde par le feu. Voici que je tremble et que j'ai peur, devant le jugement qui approche, et la colère qui doit venir. Ce jour là sera jour de colère, jour de calamité et de misère, jour mémorable et très amer . Quand tu viendras éprouver le monde par le feu. Donne- leur, Seigneur, le repos éternel, et que la lumière brille à jamais sur eux. Délivre- moi, Seigneur…
(1) Terre des enfants :
À LASALLE :
L'association propose le lundi matin, jour de marché: vêtements, bibelots, bijoux, vaisselle, bouquins, jeux et jouets...
Les "P'tits matins qui chantent" reprennent le samedi 21 septembre avec une journée "portes ouvertes" aux Glycines (maison de retraite et jardin) :
une répétition ouverte à 10 h
12h30 repas tiré du sac et des grillades offertes par l'Art scène
reprise chants jusqu' à 16h maxi.
La porte est grande ouverte à tous et particulièrement ceux qui se disent qu'ils aimeraient bien chanter mais n'osent pas "y aller" !
N'hésitez pas à passer un moment, pour (re)prendre contact.
Programme prévisionnel des répétitions pour 2013-14 (du samedi matin à partir de 10h, sauf le 1er du mois et les vacances scolaires) :
septembre : 21 et 28
octobre : 12 et 19
novembre : 9 ,16, 23, 30
décembre :14, 21 avec journée de travail et concert en fin d'aprem soit 10 séances au dernier trimestre 2013
janvier 2014 : 11, 18, 25
février : 8, 15, 22
mars : 8 , ( encore dans les vacances ) 15, 22, 29 avec journée de travail et concert en fin d'aprem soit 10 séances au 1er trimestre 2014
avril : 12, 19, 26 ( 1er we des vacances)
mai : 10, 17, 24, 31
juin : 14 juin ( festival Ya dla voix) 21 fête de la musique ! 28 dernière séance de l'année soit 10 séances au 2ème trimestre 2014.
Impressionante démonstration des stagiaires "jazz" et "musique brésilienne" après le stage Summertime à Cros : fraîcheur, rythme, assurance (apparente !), musicalité, comment peut-on arriver à un tel niveau après seulement une semaine de travail ? Certes il y a du travail, mais aussi beaucoup de bonheur de faire, d'aller au-delà du possible, d'être au meilleur de sa forme !
Quelle jolie démonstration, collective et en solo, des bienfaits de la musique sur les âmes et les corps... mais chanter c'est naturel en somme, et l'efficacité de la formation "Art-Scène" consiste justement à faire renaître ce naturel !
Voici le programme qui a été interprété : si d'aventure des stagiaires avaient enregistré leur prestation, merci de nous en faire part pour enrichir notre blog !
Le concert de lundi 26 août était vraiment fabuleux ! La salle archi-pleine d'auditeurs aussi stupéfaits que ravis de la chance qui était la leur !
Photos : Hervé Grimal
Quel programme !
... Les lieders pour violon et alto SCHUBERT, une composition pour violon solo d'une grande virtuosité : Leon de Saint LUBIN, variations sur un thême de DONIZETTI, au violoncelle solo les suites de J.S.BACH en ré mineur jouées avec une maitrise, une sobriété et une concentration absolues, et deux quatuors : celui de Benjamin BRITTEN quatuor-fantaisie op.2 et le quatuor pour hautbois et cordes de W.A. MOZART avec un hautbois d'une suavité et d'une profondeur étonnantes. De très grands "maîtres" étaient aux commandes...
DEJAN BOGDANOVIC VIOLON
PIERRE HENRI XUEREB ALTO
MAURICE BOURGUE HAUTBOIS
PHILIPPE MULLER VIOLONCELLE
Il ne vous reste que deux jours pour en profiter encore (entrée gratuite, pas de réservation) ...
Le samedi 31 août, avec tous les participants aux master classes (alto et harpe) qui se retrouvent pour deux concerts de clôture :
à la Filature du pont de Fer (Lasalle) à 17 h (Vivaldi, Bach...) -
à la chapelle romane de Ste Croix de Caderle à 20h30 (Bach, Corelli...)
L'audition des (grands) élèves au petit concert d'inauguration de l'exposition de gravures Jean-Marie Granier (La Borie, Ste Croix de Caderle) mercredi 28 a permis de mesurer combien les jeunes talents sont pleins de fougue et de musicalité ! Mais ces "maîtres" là ont formé déjà beaucoup de nouveaux solistes reconnus dans le monde entier.
"Le Quatuor Martinu se reconnaît à une attaque et une intonation parfaites, une coordination rythmique et une expression qui lui sont propres, avec un ample phrasé musical. Ils jouent comme s'ils respiraient d'une seule respiration..."
Le Quatuor Martinu est un ensemble tchèque qui s'est produit sur les plus grandes salles internationales, avec les orchestres les plus renommés (BBC, Radio France etc.) : sa venue à Lasalle est tout à fait exceptionnelle, due à l'invitation des musiciens et amis qui séjournent actuellement dans les Cévennes à l'occasion des masters classes "alto" et "harpe" qui s'y déroulent.
C'est évidemment une opportunité tout à fait extraordinaire de les entendre dans un contexte inhabituel :
le jeudi 29 août à 20h45 au temple de Lasalle (Gard) avec Fabrice Pierre (harpe) et Pierre-Henri Xuereb (alto) et un programme Haydn, Beethoven et Debussy.
Fabrice Pierre est à Lasalle dans le cadre d'une master class de harpe et il se produira, avec le Quatuor Martinu et Pierre-André Xuereb (alto) le jeudi29 août à 20h45 dans un programme Haydn, Beethoven et Debussy.
Le samedi 31 août, tous les participants aux master classes (alto et harpe) se retrouvent pour un concert de clôture :
- à la Filature du pont de Fer (Lasalle) à 17 h (Vivaldi, Bach...)
-
- à la chapelle romane de Ste Croix de Caderle à 20h30 (Bach, Corelli...)
Ecoutez (ci-dessous) la sonorité particulièrement subtile et émouvante du hautbois de Maurice Bourgue (dans la sonate pour hautbois et piano de Maurice Poulenc).
Maurice Bourgue a été hautbois solo de l'Orchestre de Paris (dirigé par Charles Munch) et s'est produit en soliste sous la direction de plusieurs chefs prestigieux (Claudio Abbado, Daniel Barenboïm, Riccardo Chailly, John Eliot Gardiner) lui-même se produisant comme chef d'orchestre. Il a créé un octuor à vent, constitué de musiciens de l'Orchestre de Paris et enregistré plusieurs disques avec cette formation. Bério et Dutilleux lui ont confié la création de leurs oeuvres... Ecoutez cette magnifique sonorité, l'aisance et la musicalité de son jeu dans une sonate de Saint-Saëns !
Sa venue à Lasalle est tout-à-fait un évènement ! Retenez cette date : lundi 26 août à 20h45 à la Filature du pont de fer dans un programme Bach, Mozart, Schubert, Britten...
Toute la semaine du 26 au 31 août prochain, l'altiste Pierre-Henri Xuereb donne une master-class et ...
plusieurs concerts !
Nous le retrouverons :
- le lundi 26 août à 20h45 à la Filature du pont de fer avec Maurice Bourgue (hautbois), Dejan Bodganovith (violon), et Philippe Muller (violoncelle) pour un programme Bach, Mozart (vous pouvez l'entendre ci-dessus au festival de Prades dans le "Quatuor pour flûte et cordes en ré majeur"), Schubert, Britten..
- le mercredi 28 août (18h) à l'inauguration de l'exposition des oeuvres de J-M Granier (gravures) à La Borie (Ste Croix de Caderle),
- le jeudi 29 août (20h45) au temple de Lasalle avec le Quatuor Martinu (violons, violoncelle et alto) et Fabrice Pierre (harpe),
- le samedi 31 août (17h), avec tous les participants aux master-classes alto et harpe à la Filature du pont de fer pour le concert de clôture (Vivaldi, Bach) ... et, le soir même, à 20h30 à la chapelle de Ste Croix de Caderle (Bach, Corelli)...
Avis aux amateurs de guitare, guitaristes, apprenti(e)s etc : un moment à ne pas manquer !
Terre de Mauripe invite Marie di Iorio, guitare acoustique, chant et percussions avec un programme :
Chopin, Piazzola, Satie, de Falla, Gismonti, Pastorius...
A la Filature du pont de fer : Les stagiaires de Summertime vous font profiter de leur semaine "jazz et chanson brésilienne" à 16h30 (le 23 août à 21 h ils donnent leur spectacle à Cros où se déroule le stage) :
Un peu plus tard, à l'heure de l'apéritif (18 h) au temple à l'invitation du Club cévenol :
Aurore Tillac amène la Manufacture Vocale jusqu'à Lasalle pour un concert exceptionnel.
Le premier concert de la "Fête de l'alto" à Lasalle s'est donné devant plus de cent spectateurs découvrant des musiciens oubliés comme Johan Nepomuk Hummel (élève de Mozart et contemporain de Haynd et Beethoven) né à Bratislava (alors Prestbourg) à la fin du XVIIIe siècle.
Mais le duo alto-violoncelle a surtout convaincu son public avec des compositeurs contemporains comme Dalia Raudonikyté-With, ou bien inspirés du folklore lituanien et norvégien, particulièrement riche et peu connu en France.
Les deux jeunes musiciens, très dynamiques et délivrés de la componction trop souvent suscitée par le respect de la musique classique, se sont livrés à des interprétations qui paraissaient parfois tenir de l'improvisation (très calculée !). L'altiste a su ajouter le chant à la musique, avec une superbe voix de baryton, qui paraissait jaillir de son instrument ... pour finir par un tango enlevé qui en aura surpris et plus d'un !
Le premier concert de la fête de l'alto qui se déroule à Lasalle-en-Cévennes sera donné jeudi 8 août à 20h 45 à la Filature du pont de fer (entrée gratuite). Il réunit le Duo Oktava (alto et violoncelle) et Pierre-Henri Xuéreb (alto). La qualité des instrumentistes et le choix des oeuvres vont faire de cette soirée un moment très exceptionnel, aussi bien pour les amateurs éclairés que pour le grand public. Duo Oktava POVILAS SYRRIST-GELGOTA, alto, et TORIL SYRRIST-GELGOTA, violoncelle, appartiennent à l'Orchestre de Philharmonie d'Oslo (Norvège). Ils ont participé à de nombreux festivals internationaux en Norvège, Lituanie, France, Angleterre, Danemark et Russie. Le duo Oktava interprète notamment des oeuvres modernes écrites par les compositeurs lituaniens Rasa Bartkeviciute et Ramunas Motiekaitis. Leur répertoire inclut la musique classique, mais aussi tango, czardas, ragtime et musique folklorique. Pierre-Henri Xuéreb Altiste PIERRE-HENRI XUEREB a obtenu à l'âge de 16 ans un premier prix d'alto dans la classe de Serge Collot au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il devient en 1980 alto solo de l'Ensemble inter-contemporain dirigé par Pierre Boulez. Depuis 1989, il est professeur d'alto au Conservatoire de Paris et il donne des classes de maîtres un peu partout dans le monde. Il a imaginé avec le luthier Friedrich Alber un alto à cinq cordes (les quatre habituelles : do sol ré la, plus le mi du violon) appelé grand'viola qui lui permet de jouer la Sonate Arpeggione de Franz Schubert ou encore la Sixième suite pour viola pomposa de Jean-Sébastien Bach. Programme:
Hummel Trio ; Kj.M.Karlsen "Partita brevis"(inspiré du folklore norvégien) ; J. Halvorsen "Passacaglia" ; D.Raudonikyte "Non nova sed nove" pour alto "chantant" (inspiré du folklore lituanien et composé spécialement pour l'artiste) ; Folklore lituanien arrangé par Povilas ; Syrrist-Gelgota et Povilas Syrrist-Gelgota "Fiesta" (courte pièce enjouée sur un mode folklorique)
Poésie, coups de gueule, amour nourrissent ses propres textes et ses interprétations d'auteurs comme Louise Michel, Louis Aragon ou Bernard Dimey...
Influencé par les recherches du ROY HART au Château de Malérargues, forgé par ses diverses expériences de chanteur - il a été pendant dix ans dans le groupe clermontois Sabayo
et des groupes de musiques traditionnelles - il navigue volontiers à travers plusieurs styles musicaux.
Avec ce projet, souligne-t-il " Je mets ma voix au service de textes portant mes colères, mes engagements, mes émotions "
Prolongez le festival "Ya dla voix" par un stage de chant classique sous la direction d'une chef de choeur précise, diplomatique, attentive, exigeante, optimiste, radieuse... en un mot ? Karen Kapferer !
"Il reste encore quelques places pour le stage de chant classique que j'animerai cet été du 24 au 31 juillet dans l'église de St Martin de Corconac, à l'Estréchure.
Un programme magnifique avec un extrait du célèbre "Jesu, meine freude" BWV227 de JS Bach, des mélodies et le poème d'amour de J. Massenet, un extrait des "Petites voix" de F. Poulenc, la ballade "La mort d'Ophélie" pour voix de femmes d'H. Berlioz, et, en musique contemporaine, le Sanctus du "Gloria Patri" de U. Sisask
Il s'agit d'un programme varié aux couleurs changeantes et chatoyantes, et aux harmonies subtiles…
Comme l'an passé, chacun des stagiaires aura aussi accès à plusieurs séances de technique vocale individuelle…
Tous au best of du 6 juillet (16h30 sur la place de Lasalle) :
nous voulons notre gâteau d'anniversaire !
nous ne lâcherons rien !
qu'on n'y compte pas !
Le samedi 6
juillet , les choristes s'associent à la fête annuelle de
l'Association "Rêvons pour nos pitchounets" qui a pour
but de recueillir des fonds pour améliorer le bien-être
d’enfants malades ou souffrant de handicap en leur apportant du
bonheur et en soutenant leurs familles.
Tous ensemble, à partir de 17 h, ils
entameront une joyeuse déambulation à travers les rues :
de l'escalier de la maison de
retraite du Parc des glycines à l'ancien " Hôtel du
Parc ",
du Petit temple de la rue de la
gravière aux boutiques de la rue de la Place,
de la cour de l'ex-Foyer rural
(ex-filature Grès, actuelle médiathèque) au Grand Temple...
autant de lieux qui ont entendu
résonner d'année en année les spectacles les plus divers : du
classique (King Arthur) au jazz (Nougaro), du traditionnel
(Habanera) à la chanson populaire (La partie de pétanque), de
l'Afrique (Obatala) à l'Europe de l'Est (Aven mande le roma)...
Avant de partager un gâteau
d'anniversaire, bienvenue à ce moment convivial où avec tous les
âges sont réunis dans l'énergie et le goût de la fête.
En attendant la prochaine représentation par l'Ensemble vocal et l'ensemble instrumental des Cévennes, Prochaine à St Jean du Gard le 21 juillet, St Hippolyte du fort le 22... quelques notes de l'ouverture (pardon pour la pub, je vous jure que je ne bois jamais de Peltfort !). Les photos proviennent de la représentation à Lasalle dans le cadre du Festival Ya dla voix !
Spectacle créé en juillet 2012 et joué alors à guichets fermeés, « América, me acuerdo» revient, revu et augmenté !
La troupe rassemble une équipe de vingt personnes autour d'une idée originale de Pierre de Goër, et évoque l'itinéraire d'un voyageur à travers l'Amérique latine, en s'appuyant sur des musiques dont beaucoup ont traversé l'océan et nous sont familières.
« América, me acuerdo » est un spectacle musical jouant sur les rythmes, les intensités, les timbres de la musique d'Amérique du sud. Un spectacle plein de vie aux couleurs chamarrées. Les chansons sont principalement interprétées dans leur langue d'origine, en espagnol et en brésilien.
Basé sur le chant choral, « América, me acuerdo » met en scène un groupe de dix-huit chanteurs, a capella et accompagnés (guitare et accordéon), en petit ou grand chœurs, duos, solos, passages parlés et instrumentaux.
Le répertoire alterne des airs très connus comme :
" Oye como va " de Tito Puente, rendu célèbre par Carlos Santana,
« Que nadie sepa mi sufrir » d'Angel Cabral plus connu en France sous le titre de « La foule » chantée par Edith Piaf,
de grands compositeurs comme Heitor Villa-Lobos et Astor Piazzola (« Libertango ») ,
et d'autres, moins célèbres mais que les rencontres de ce " gringo " vont offrir au spectateur découvrant peu à peu la véritable culture " latino ".
Des extraits de textes de grands auteurs latino-américains (Carlos Fuentès ou Alejo Carpentier) viennent ponctuer le spectacle, renforçant sa dimension poétique.
... et surtout vous apprend à en faire autant à 15 h le samedi 8 juin dans le cadre du Festival vocal de Salindrenque "Ya d'la voix" à Lasalle en Cévennes (Gard) !
Ateliers de chant :
Human Beat box avec
Roland Carbety /Mic-Lee de Montpellier
(enseignant au J.A.M.)
LE HUMAN BEATBOX, (boite à rythme humaine) est l'art de créer ou reproduire de la musique à l’aide de sa bouche, son nez, sa gorge et son corps. Il est synonyme de percussion vocale puisqu'il consiste à marquer le rythme, imiter des instruments, ou encore des mélodies. Pratique universelle par excellence, le Human Beatbox s'inspire des chants ethniques ancestraux, du Scat des jazzmen ou autres polyphonies vocales. Il se développe avec l’apparition des boites à rythmes et prend son terme ‘’Human Beatbox’’ dans les années 80 aux États‐Unis avec l'apparition du mouvement Hip‐hop.
Un avis éclairé sur l'opéra, celui de Berlioz : « les trois chœurs différents des huguenots, des femmes catholiques et des clercs de la basoche, qui se chantent tous les trois ensemble après avoir été entendus séparément, sont à notre avis une des plus étonnantes inventions de cet ouvrage qui fourmille d’effets neufs, et quand, après ce triple chœur, arrive celui des maîtresses des soldats catholiques et huguenots, s’injuriant entre elles avec toute la verve de nos dames de la halle, l’oreille éprouve une sensation analogue à celle que produit sur les yeux une lumière surabondante : l’oreille est éblouie ».